Abysses : l’exposition qui vous plonge dans l’océan
Les océans couvrent les 3/4 du globe et nous n’en connaissons vraiment que la surface. Les abysses représentent à eux seuls 98% de l’espace dans lequel la vie peut se développer.
L’exploration du Fond des océans démarre à la fin du XlXe siècle, mais prend réellement son essor à partir des années 30 avec l’explorateur William Beebe. Dans les années SO, elle Fait un nouveau bond en avant, grâce aux bathyscaphes d’Auguste Piccard. En 1960, l’un de ses submersibles descend au cœur du Pacifique à 10 916 mètres, dans la Fosse des Mariannes, l’endroit le plus profond des océans. Record inégalé à ce jour … À partir des années 80, l’exploration s’accélère, alimentée par des révélations scientifiques majeures. Le XXle siècle devrait donc voir se soulever le voile de mystère qui enveloppe, encore, les créatures des abysses.
L’exposition ABYSSES est conçue en deux temps: La découverte de la vie dans l’entre-deux-eaux, puis, celle au Fond des océans.
L’exposition ABYSSES dévoile la plus grande diversité de créatures profondes jamais réunies. Les animaux présentés appartiennent à des espèces rarissimes, dont il n’existe pas ailleurs d’autres spécimens aussi bien conservés.
Créatures du Froid et de l’obscurité, liées à un milieu très particulier, les habitants des abysses ne peuvent pas survivre en aquarium, de plus leur mode de conservation est extrêmement complexe. Les animaux réunis pour l’exposition ABYSSES ont été pêchés récemment à des fins d’études scientifiques par les échantillonneurs des submersibles, ou chalutés avec soin au cours de campagnes océanographiques menées aux quatre coins du monde. Ces spécimens ont ensuite été conservés avec des méthodes innovantes, leur permettant de garder leur aspect naturel. Mais surtout, l’équipe de l’exposition ABYSSES, aidée par les taxidermistes du Muséum national d’Histoire naturelle, travaille sur la mise au point d’une technique pour encapsuler certaines de ces créatures dans de la résine et les montrer ainsi au plus proche de leur aspect réel.
Le public découvrira donc des animaux en exclusivité mondiale comme le poulpe à ventouses lumineuses Stauroteuthis sytiensis, merveilleuse ballerine rose à grandes nageoires en forme d’oreilles, ou le diable noir Melanocetus johnsoni, poisson qui attire ses proies à l’aide d’un appendice lumineux faisant office d’appât.
Cette première mondiale offre une chance unique de prendre contact avec la réalité des abysses complétant ainsi le ballet magique offert par les photographies et le film.